Suite à la publication d’un article dans Le Dauphiné libéré reprenant les propos du Dr Didier Legeais, vice-président du Conseil départemental de l’Isère de l’Ordre des Médecins, la communauté montagne voit rouge. Les médecins urgentistes de l’agglomération grenobloise veulent-ils vraiment fermer les remontées mécaniques cet hiver ? Retour sur un imbroglio hautement conflictuel sur fond de crise des urgences.
« Le drame va arriver en janvier, prévient le Dr Didier Legeais, vice-président du Conseil départemental de l’Isère de l’Ordre des médecins. Autant à l’hôpital qu’en clinique, c’est la catastrophe. On n’a jamais connu de crise pareille ». Interrogé par Alpine Mag en réaction à l’article publié le 5 novembre dans Le Dauphiné libéré, le Dr Legeais confirme ses propos : les hôpitaux et cliniques de l’agglomération grenobloise vont mal, très mal. Mais quel est le lien avec les domaines skiables ? Et pourquoi les attaques pleuvent sur l’Ordre des médecins de l’Isère depuis ces déclarations ?
Des urgences saturées
Le Dr Didier Legeais s’est confié au Dauphiné libéré : « Est-ce qu’on est en capacité d’ouvrir les stations de ski ? Je ne sais pas si c’est raisonnable ». Ses doutes ont mis le feu aux poudres mais selon le médecin, il y a méprise. « Notre volonté n’est pas du tout d’aller à l’encontre du business montagne, assure-t-il. On va tous skier, on adore nos stations, on n’est pas là pour espérer qu’elles ferment.
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