Le plan de relance économique du secteur du tourisme en montagne, tant attendu par les professionnels des stations est dévoilé aujourd’hui par le premier ministre Jean Castex. Accompagné de quatre ministres et secrétaires d’Etat porteurs du plan, il s’est rendu aujourd’hui à Bourg Saint Maurice pour présenter « Avenir Montagne ».
« Aujourd’hui, nous allons plus loin, comme je m’y étais engagé auprès des professionnels de la montagne il y a quelques mois. Ce plan « Avenir Montagnes » dégage un horizon clair : relancer l’investissement au service d’un objectif de transformation. » annonce Jean Castex.
Alors, de quoi est composé ce plan, sensé sauver après l’économie de montagne après une saison blanche qui laisse un goût amer ?
Le Sénépy, un spot de rando en Isère. ©Jocelyn Chavy
Tout d’abord quelques chiffres pour essayer d’y voir plus clair :
Lors d’une année « normale », sous entendue lorsque les remontées mécaniques restent ouvertes, le secteur de la montagne génère 20 milliards d’euros de retombées économiques. Ce qui inclus tout ce qui touche directement au ski mais aussi indirectement toute l’économie qui gravite autour d’une station, du moniteur au médecin en passant par les ouvriers et les artisans.
Dans le cadre du plan d’urgence déclenché cet hiver de pandémie, le gouvernement a débloqué 5,4 milliards d’euros d’aides pour lutter contre les pertes économiques engendrée par les restrictions sanitaires.
Aujourd’hui, le plan « Avenir Montagne » promet 640 millions d’euros de crédits publics destiné à la relance de l’économie de montagne
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