
Macabre et habituelle besogne, les avalanches n’ont pas manqué les rendez-vous de l’hiver.
Et ce n’est pas fini. Vous le savez comme je le sais.
À chaque drame, à chaque passionné enfoui sous ce substrat qu’il a tant chéri, le monde n’oublie pas de nous interroger : pouvait-on l’anticiper ? Aurait-il pu savoir ? Notre réponse sonne comme un aveu, souvent oui, toujours sans doute, rarement non. Alors le tribunal populaire tombe à certitudes raccourcies sur la mémoire de cet inconscient puis sur celle du suivant qui aurait dû plus encore se méfier puisqu’il y avait un précédent. Nous tentons de les défendre – et nous en passant – mais nous ne parlons pas la même langue que ceux qui réclament, à raison sans doute, des comptes. Puis les spécialistes de la question rejouent le film, additionnent et soustraient leurs paramètres, secouent leurs algorithmes, valident leurs
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.