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Vidéo : Aravistique, la traversée record des Aravis de Michel Lanne

Ce fut une traversée hors normes : fin août, Michel Lanne se lançait dans un pari fou, reliant tous les sommets des Aravis du nord au sud en … 22 heures. Et voici le film, Aravistique, réalisé par Nico Favre, un épisode de la série Fringale de Michel Lanne.

Inspiré par la traversée faite par Paul Bonhomme (37h à vue) cette traversée intégrale des Aravis a été mûrement réfléchie comme il nous l’explique dans l’interview qu’on a fait avec lui au High Five Festival. Traileur ex-compétiteur, secouriste au PGHM, et guide, Michel Lanne a passé un certain nombre de jours à reconnaître des sections spécifiques de cette traversée intégrale des Aravis. Évoluant la plupart du temps sans corde Michel Lanne a tout de même choisi d’être encordé – grâce à l’amitié de quelques compagnons – sur de courtes sections. Prenez une carte, promenez-vous sur le Géoportail en suivant les crêtes des Aravis, et savourez votre canapé, imaginant franchir ces quelques 7300 mètres de dénivelé (et 50 km) d’Aravis. En un mot : aravistique. Il faut dire qu’Aravicimes était déjà pris !

Voici un extrait de notre interview avec Michel Lanne à retrouver ici en intégralité :

Comment as-tu imaginé ton tracé pour être le plus direct possible ?

A force d’y aller. Le but était de rester le maximum possible sur le fil. Le pire, c’est qu’en y allant, je me suis rendu compte que passer par le fil de l’arête de certains sommets était très compliqué. Le rocher était pourri, on ne peut pas aller vite, on perd un temps fou alors qu’on pourrait prendre le chemin 50 mètres en dessous. Je suis donc allé repérer plusieurs fois plusieurs endroits, pour voir comment prendre le fil. (…)

Comment s’est passée la traversée ?

Le côté engagement mental était le plus dur, pas le côté physique. Est-ce vraiment ce que je voulais faire ? Est-ce que j’étais prêt à accepter une part de risque ? A chaque fois que j’arrivais à un sommet, je regardais autour : d’abord le mont Blanc en me disant qu’il était beau, et ensuite le sommet suivant, en me disant que j’avais envie d’y aller. Côté équipement, j’étais en basket et j’avais une corde pour tirer des rappels (…)