Traileur, il a remporté le Marathon du Mont-Blanc, la CCC et la TDS, en n’arrêtant jamais son métier passion : secouriste au PGHM. Michel Lanne est un chamois capable de courir sur les arêtes des Aravis, qui a réussi en août la traversée intégrale des Aravis, 50 km et 7300 m. de dénivelé en 22 heures. Aussi humble que talentueux, Michel Lanne est surtout quelqu’un d’extrêmement polyvalent, une crème de montagnard. Rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau film, Aravistique, réalisé par Nico Favre.
On te connait secouriste, guide, ancien ultra-traileur. Mais d’où viens-tu ?
Michel Lanne : Je suis né dans les Hautes-Pyrénées, où j’ai vécu toute ma jeunesse. J’ai toujours vécu en montagne, mon père était au PGHM. Et c’est ça qui m’a donné ma vocation, c’est certain. Je me suis toujours vu faire ce métier, aucun autre ! Je ne pouvais pas bosser à l’intérieur, il fallait que je sois dehors. Mais je n’ai pas osé lui avouer que je voulais faire comme lui avant mes 14 ans, je ne sais pas pourquoi. Je savais qu’il voudrait bien, pourtant !
J’ai réalisé mes trois rêves de gosse : être guide, moniteur de ski et secouriste au PGHM. Dès que j’ai pu, je suis rentré au PGHM, à 18 ans. J’ai eu mon bac et j’ai arrêté l’école. J’ai dit à mes parents que si je continuais les études, je ferais la bringue. Mon père était heureux, mais ma mère ne l’était pas vraiment. Elle
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