Un bigwall à 6000 mètres, surmontée d’une arête pleine de corniches : un duo catalan, Bru Busom et Marc Toralles, a gravi la face est du Siula Grande, 6344 m, en six jours de juillet. C’est sans doute l’une des ascensions les plus marquantes de l’année, sur le sommet qui a été, comme raconté dans la Mort Suspendue, à l’origine de l’une des grandes histoires de survie en montagne, et de chance. Les catalans, en juillet, n’en ont pas manqué.
Les grimpeurs catalans ont sans doute réussi l’une des plus difficiles voies de l’année. l’une des plus engagées, sans doute aucun. Marc Toralles et Bru Busom ont gravi la face est du Siula Grande, au Pérou, une voie d’ampleur (1100 m.) sur un sommet culminant à 6344 m, avec des difficultés annoncées extrêmes (7b, A3, AI 5 et M6, AI voulant dire « alpine ice »), un concentré d’obstacles de toutes sortes. Le moindre d’entre eux ne fut pas le risque de chutes de pierres, maximal. Au point que les deux catalans ont choisi de grimper l’après midi et en partie la nuit, pour limiter l’exposition à ces chutes de pierres, qui se déversaient chaque matin dans la face.
Deuxième tentative au Siula Grande
En 2019, la cordée catalane de trois, avec R. Cararach, avait tenté l’ascension mais une chute de pierres avait blessé Cararach, les contraignant à descendre. Ils sont
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