Le baudrier, moins emblématique que le chausson, n’en est pas moins indispensable pour les grimpeurs et alpinistes. Pendant longtemps, ils se sont encordés directement à la taille. Mais lorsque certains ont voulu repousser les limites des premières ascensions en tentant des lignes directes, plus déversantes et exigeantes, la question de l’encordement est devenue primordiale. On explore les origines du harnais, des créations britanniques chez Whillans ou américaines chez Chouinard jusqu’aux dernières innovations des baudriers hyper légers.
Au début de l’alpinisme, les grimpeurs s’encordaient directement à même le corps, à la taille. Méthode rudimentaire qui leur permettait de se relier les uns aux autres lors de leurs ascensions, à défaut de sécuriser leur chute… En effet, les cordes de l’époque étaient constituées de chanvre, matériau peu dynamique rendant les cordes extrêmement fragiles et cassantes. La chute était donc interdite, sinon, souvent mortelle. Si la corde ne cassait pas, cette méthode
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