fbpx

Un été sans la Bérarde

Vallée de la Bérarde, image d'archives. ©Ulysse Lefebvre

La Bérarde ? « Cet été, ce ne sera pas possible », affirme un élu local. Après la catastrophe qui a frappé, il y a moins d’une semaine, le village de la Bérarde, haut lieu de l’alpinisme, la sidération et l’émoi laissent place au constat. Les destructions, les risques potentiels et le nouveau lit du torrent des Étançons ont conduit le Préfet de l’Isère à interdire la zone jusqu’au 31 août. Le 26 juin se tenait à Bourg d’Oisans un premier rassemblement des énergies pour imaginer l’avenir du Haut Vénéon. À l’initiative de Mountain Wilderness, élus, guides, FFCAM, PNE, et aussi syndicats, gardiens de refuge et hébergeurs ont entamé une réflexion commune sur l’après 21 juin. Tandis que vendredi 28 juin, les habitants de la Bérarde, ainsi que des guides présents lors de la catastrophe, ont pu y retourner, et mesurer l’ampleur du désastre, comme en témoigne le guide Bruno Pellicier. Désormais interdit, le site est, pour une durée indéterminée, inaccessible.

Les conséquences immédiates de la catastrophe de la Bérarde sont claires. « La saison d’été ne sera jamais celle qu’on voulait. Ça va rester compliqué, pour tous ceux qui travaillent dans le tourisme en Oisans et dans les Écrins » affirmait Guy Verney, président de la Communauté de communes de l’Oisans (CCO), en préambule à la réunion du 26 juin. Le maire de Bourg d’Oisans a souhaité rassurer, malgré tout : « On a voté un emprunt de deux millions d’euros à la CCO » pour