
Avouons-le d’emblée, je suis injuste et mauvais joueur.
Avec ma double casquette, celle d’auteur (de livres) et de réalisateur (de films), je peux toutefois m’autoriser à émettre un avis en la matière. Le voici : dans les festivals de films d’aventures, la tribu des écrivains-voyageurs est sans conteste désavantagée par rapport celle des réalisateurs.
Il y a cependant des contre-exemples, comme avec le réputé « Les Écrans de l’aventure » remettant depuis belles lurettes des récompenses littéraires. Pour autant, la « Toison d’Or » (quel joli nom !) ne consacre qu’un livre d’aventure vécue. À la cave donc : les biographies, les essais, les livres illustrés et les romans.
Autre preuve de ma mauvaise foi, le Fifav de La Rochelle a changé d’appellation pour devenir cette année le « Festival du film et du livre d’aventure », bigre ! Une grande librairie trône au centre de l’immense espace accueillant
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