fbpx

Back to K2, épisode 2 : Benjamin Védrines se prépare à décoller du deuxième plus haut sommet du monde

Ce n’est plus un secret pour personne. Benjamin Védrines, l’ultra alpiniste le plus en forme du moment, retourne au Pakistan en juin prochain pour tenter de nouveau le K2 (8611 m) dans un style minimaliste. L’objectif étant de boucler l’ascension de la deuxième montagne la plus haute du haute du monde à la journée, sans oxygène et une voile de parapente dans le dos, avant de tenter le premier décollage jamais réalisé depuis le sommet. Une première que la principal intéressé qualifie humblement de cerise sur le gâteau.

Pour rappel, le 28 juillet 2022, l’alpiniste de 31 ans originaire du Diois se frottait déjà au plus difficile des quatorze 8000 après avoir vaincu le Broad Peak en un temps record. Exténué, il échouait alors tout proche du sommet et frôlait de peu la catastrophe.

Deux ans plus tard, le guide Haut-Alpin fait les choses différemment. Entre deux réalisations incroyables skis aux pieds dans les Écrins, son massif de prédilection, avec son partenaire Nicolas Jean, il s’entraine d’arrache pied chez lui à Monêtier. Selon ses propres mots au delà du K2 le but est de « parfaire l’être fragile » et « explorer des cases jusque-là inexplorées que ce soit d’un point de vue psychologique ou physique ». Un entrainement ultra complet qu’il détaillait déjà dans le premier épisode de sa websérie Back to K2.

A moins d’un mois de l’échéance, la préparation est intense. Dans ce deuxième épisode, Benjamin nous présente un aspect spécifique de sa préparation : le vol en parapente. Décoller depuis un sommet escarpé situé à plus de 8000 mètres d’altitude n’a rien d’anodin. En compagnie de Jean-Baptiste Chandelier, Haut-Alpin comme lui et expert de la discipline, l’alpiniste étudie les contraintes et les caractéristiques d’un décollage en très haute altitude (conditions aérologique imprévisibles, portance divisée par 3) et peaufine certaines astuces pour aiguiser sa prise de décision et aiguiller son choix au moment du décollage. Ensemble, les deux hommes conceptualisent et développent également une voile spécifique pour le K2. Chaque gramme compte, le curseur est poussé au maximum – exemple : la sellette light et le baudrier ne font plus qu’un. Le drôle d’oiseau Védrines est prêt à prendre son envol !