La neige commence à tomber sur les reliefs du nord, mais dans le sud, là-bas dans le Verdon, ça grimpe encore. Et on ne peut s’empêcher d’en parler chaque automne. Parce que c’est LA saison pour s’y rendre, ou disons l’une des meilleures. Mais comment raconter encore une fois ? Les images aussi, parlent. Alors nous publions ici quelques photos exceptionnelles du photographe Philippe Royer, légende encore (bien) vivante de l’argentique qui, dans les années 1980/90, a trainé son boitier et son talent des journées entières dans le gaz du Verdon. Souvenirs et grimpeurs épatants de cette époque bénie, images à l’appui.
La main de Bruno Clément
Pour finir mon premier livre sur le Verdon (Au coeur du Verdon, le Grand Canyon, éditions Didier-Richard, 1991), je désirais une image de l’infatigable Bruno Clément (ouvreur et équipeur prolifique des gorges du Verdon, NDLR). Il sortait d’une voie vers la Carelle. La ligne sous lui n’était pas très esthétique alors j’ai choisi de faire un gros plan sur une de ses mains, qui reflète la puissance et l’omniprésence sur le minéral.
Gymnastique de haut vol
On avait trouvé un mur facile d’accès au dessus du vide du Verdon. Avec une bonne prise en main droite, Philippe Plantier cherchait un mouvement pour témoigner de son aisance et de ses placements tout en souplesse. D’un seul coup, il se fixe dans cette figure que les gymnastes d’antan réalisaient sur des barres verticales : le drapeau.
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