Terre de résistance, le Vercors a accueilli une délégation ukrainienne venue des montagnes des Capartes. Trente heures de voiture pour laisser, quelques jours, leur pays en guerre, et étudier comment développer le tourisme en montagne. Avec l’éclairage du parc naturel du Vercors, cette coopération est destinée à concevoir une stratégie de développement de deux parcs nationaux ukrainiens propices aux activités de rando et d’escalade, sous l’impulsion de l’association Guides Sans Frontières. Ou comment se projeter dans l’après-guerre : avoir des perspectives, du soutien, comme ils nous l’ont expliqué lors de leur sortie découverte du canyoning dans le Furon. En un mot : de l’espoir.
Ils sont cinq à être venus d’Ukraine, et plus précisément de Vizhnitsia, petite ville à l’orée des Carpates. Le bourg de Vizhnitsia fédère un ensemble de communes qui rassemble vingt mille habitants, dans l’oblast de Tchernivtsi à l’ouest de l’Ukraine. Son maire, Oleksiy Chepil, la soixantaine, le sourire affable, est venue avec une délégation ukrainienne comprenant les deux directeurs des parcs nationaux voisins, Halyna Marchuk, directrice du parc national de Vizhnitsia et Roman Yerema, celui de Cheremosh.
La délégation comprend également Andriy Roman et Serhi Kolotylo, deux spécialistes de la coopération internationale. Seul Andriy parle anglais, il sera notre interlocuteur et traducteur. Tous sont venus pour étudier comment développer le tourisme dans leurs propres montagnes, sur l’invitation du Parc naturel du Vercors. Le sommet du vaste massif des Carpates urkainiennes, le Hoverla, qui culmine à 2061 m, se situe plus à l’ouest des deux
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.