C’est un film qui ne laisse pas indifférents ceux qui le voient. Le jury du dernier Chamonix Film Festival ne s’était pas trompé en lui attribuant son Grand Prix en juin dernier. Climbing never die est un reportage embarqué au plus près des grimpeurs ukrainiens, pour la plupart restés au pays. Et tant pis s’ils doivent vivre leur passion dans des salles plongées dans le noir, sous le bruit des sirènes et parfois des bombes. Le réalisateur Matt Groom est allé en Ukraine pour les filmer. Nous l’avons rencontré.
C’est l’histoire d’une rencontre en coupe du monde d’escalade. Celle du commentateur des compétitions de l’IFSC, le Britannique Matt Groom, et du grimpeur de vitesse Ukrainien Danyil Boldyrev. Ce dernier, multi médaillé en compétitions internationales, lui propose de l’accompagner en Ukraine pour témoigner de la résilience de la communauté des grimpeurs ukrainiens face à l’invasion russe en cours.
On est en 2023 et le commentateur se filme en mode selfie depuis chez lui. Il rappelle avec humilité qu’il est plus habitué aux tests de sacs à magnésie qu’aux terrains de guerre. Mais sa décision est prise : il va se rendre en Ukraine pour suivre Danyil afin de rencontrer les grimpeurs restés en Ukraine. Et en faire un film. Voici Climbing never die.
Matthew Groom et Danyil Boldyrev. ©Coll. Groom
L’équipe d’escalade ukrainienne continue de s’entraîner dans son pays en guerre. ©Coll. Groom
C’est un film qui évoque la tragédie de la guerre en Ukraine à travers l’escalade. Avec
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