Face au dĂ©fi environnemental, les stations de ski, par la voix de leur syndicat Domaines Skiables de France ont rĂ©agi en annonçant une feuille de route environnementale. Prenant la balle au bond, Mountain Wilderness a engagĂ© le dialogue avec DSF, pointant les questions majeures des transports ou des hĂ©bergements, dans l’objectif d’une transition du tourisme en montagne. Alors que les stations sont sous l’Ă©pĂ©e de Damoclès du gouvernement, le contexte crĂ©Ă© par le crise sanitaire est sans doute propice Ă un rassemblement des Ă©nergies.
Alors que les stations et domaines skiables sont suspendues Ă la dĂ©cision d’ouvrir ou non, dĂ©cision qui sera prise « dans les dix prochains jours » selon Matignon hier, l’association Mountain Wilderness a voulu engager le dialogue avec Domaines Skiables de France (DSF). L’idĂ©e ? RĂ©flĂ©chir ensemble et collectivement « à la station de demain« . DĂ©but octobre, DSF, le syndicat des exploitants de domaines skiables a annoncĂ©, lors de son congrès annuel, vouloir atteindre la neutralitĂ© carbone en 2037 : parmi l’ensemble de 15 « éco-engagements » de DSF, plusieurs d’entre eux visent cette neutralitĂ© carbone en station Ă travers, par exemple, l’utilisation raisonnĂ©e des remontĂ©es mĂ©caniques ou des dameuses (voir ici)
Dans sa lettre Ă DSF dont nous reproduisons l’essentiel ci-dessous, Mountain Wilderness pointe qu’au-delĂ de l’aspect louable de ces Ă©co-engagements, DSF oublie « le facteur n°1 d’Ă©mission de C02 des stations, Ă savoir les transports » et en second, « l’hĂ©bergement (construction, chauffage..) sans aborder la question complexe
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