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Sébastien Ratel, une vie après l’alpinisme

Seb Ratel (à gauche) lors de la trilogie.

Le plus capé de la cordée victorieuse des trois directissimes des faces nord de l’Eiger, des Grandes Jorasses et du Cervin est aussi le plus discret. Sébastien Ratel le dit lui même : « Habituellement quand je fais une voie en hiver, personne ne le remarque vraiment. » L’ex-membre du GMHM a annoncé du bout des lèvres vouloir se ranger des voitures, il nous a expliqué pourquoi.

Lorsqu’on avait eu Benjamin Védrines au téléphone après la réalisation de la trilogie, il s’était réjoui d’avoir les félicitations de Stéphane Benoist, « l’alpiniste français qui a la plus impressionnante liste de courses actuellement ». Puis, en évoquant Sébastien Ratel, son compagnon de cordée Benjamin avait nuancé. « En fait c’est peut-être lui qui a le plus beau palmarès niveau réalisations difficiles ! Grimper avec lui est un honneur. Il me faisait déjà rêver avec les vidéos du GMHM quand je commençais à peine la montagne difficile ». Bien qu’il n’ait que 36 ans, Séb Ratel incarnait le vieux sage de la cordée, de l’avis unanime de Léo Billon et Benjamin Védrines.

Un Seb Ratel (à gauche) heureux au sommet de la Harlin, avec Léo et Benjamin.

« C’est ma dernière hivernale », nous avait confié à chaud Sébastien. « Je sens que je suis sur le retour comme on dit. Il y a pas tant de challenges qui me motivent encore. Donc là c’était super de finir sur une telle trilogie. Je me rends compte que j’ai moins de