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Refuge du Soreiller

©Jocelyn Chavy

Écrins, 2719 m

Isère

Point de passage obligatoire avant d’aller se frotter à l’incroyable aiguille Dibona (3131 m) le refuge du Soreiller est un véritable repère d’alpinistes rochassiers. Situé dans le cirque du Soreiller, face au très sauvage vallon des Étages, ce bâtiment en pierre construit en 1957 et rénové en 2014 par le club historique de la Société des Touristes du Dauphiné (STD) semble à première vue, un peu excentré par rapport au reste du massif. Malgré tout, il incarne parfaitement la beauté du parc national des Écrins et n’en reste pas moins très réputé.

Une réputation méritée. A moins de dix minutes du refuge, la Dibona offre au grimpeur averti un granite exceptionnel dans une ambiance montagne à couper le souffle. Les voies modernes se comptent par dizaines. Visite obligatoire, Coup de Bambou, Éthique de la joie, Physique et Sans Issue, Lady Bona, elles rayent toutes les faces de cette aiguille si particulière avant de venir se rejoindre au sommet un point unique. A leurs côtés, les voies historiques et montagne viennent sublimer le tableau, déjà bien fourni. Voie Madier, Livanos, des Savoyards, leur nom fait résonner l’habilité des anciens. Des lignes qui n’ont pas fini de faire rêver les grimpeurs d’aujourd’hui.

Mais le Soreiller ne se limite pas à la Dibona. Plus sauvage, le reste du cirque est un véritable terrain de jeu pour quiconque aime les aventures oisannesques. Tout autour du refuge, plusieurs sommets proposent également des itinéraires qui n’ont rien à envier au granite cinq étoiles de la Dibona. On pense notamment aux Aiguilles du Soreiller (Centrale et Occidentale) qui regorgent d’escalades faciles et aventureuses. Mais aussi à la Tête du Rouget, et à sa face sud aussi fabuleuse qu’invisible depuis le refuge.

Sur le Rouget, on recommandera d’ailleurs Le Trésor de Rackham le Rouget (TD+, P1+) et en plus facile, Version originale (D+, P1). Sans oublier les classiques que sont le Pilier Chèze (D-, P2) et la voie des Plaques (AD-, P3).

Période de gardiennage : Pour 2024, le refuge sera ouvert et gardé à partir du samedi 1er juin, jusqu’à mi-octobre.

Hors gardiennage : En mode non gardé. Un dortoir de 20 places reste accessible au deuxième étage avec des couvertures. Il y a un peu de vaisselle et quelques casseroles. Il n’y a par contre pas de toilettes, pas de gaz ni d’eau. Une contribution de 11€/nuitée est à régler via ce lien HelloAsso

Contact Mail : [email protected] ; Téléphone : + 33 4 76 79  08 32 ; le site web

Le refuge sur Alpine Mag

SUR LE FIL DE LA DIBONA

ON A GRIMPÉ AVEC JEAN-MARC ROCHETTE : PILIER CHÈZE, TÊTE DU ROUGET