Candidature express, attribution prochaine ? La vitesse à laquelle les Jeux Olympiques d’hiver 2030 ont été promis à la candidature conjointe des deux régions Auvergne-Rhône-Alpes et PACA est inhabituelle. Que ce soit à propos de la manière dont la France hérite de ces Jeux Olympiques 2030, la façon dont la machine olympique verrouille son organisation, ou le flou de la candidature française, deux chercheurs, Pauline Gourlet et Eric Adamkiewicz, questionnent le caractère impérieux de ces JO d’hiver, décidés « dans la précipitation ».
Les JO dans les Alpes, une affaire pliée ? « On n’a pas fait de référendum sur la loi immigration, pourquoi voudriez-vous qu’on en fasse un sur les JO ? », telle est la réponse faite à la délégation (dont Antoine Pin de POW et OSV) reçue à l’Élysée à l’invitation de M. Cyril Mourin conseiller spécial du président Macron sur les questions de la jeunesse, des sports et de l’olympisme.
Attendant des informations sur les JO d’hiver 2030, leurs impacts sociaux, économiques, environnementaux et financiers, un collectif porteur d’une pétition « pour un débat public en Haute-Savoie sur les JO d’Hiver 2030 » désirait susciter un débat public avec les maires des futures stations hôtes des épreuves olympiques et des territoires impactés. Ces derniers n’ont pas souhaité porter ce débat. Ils n’ont pas souhaité non plus venir à la réunion organisée par le collectif local de citoyens et les associations à Thônes, le 14 juin dernier qui a réuni une centaine de personnes.
C’est pourquoi,
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