fbpx

Montagne et Jeux Olympiques : argent et changement d’époque ?

LES ENJEUX DE LA PRESIDENTIELLE 2022

Bassa Mawem lors du Tournoi de Qualification Olympique de Toulouse en 2019. ©JC

Avec les Jeux Olympiques de Paris en 2024 et l’arrivée du ski-alpinisme aux JO de Cortina en 2026, le ou la prochaine ministre des Sports aura la tâche d’accompagner les fédérations concernées, la FFME pour l’escalade et le ski-alpinisme, la FFS pour le ski. Quoi qu’en disent les détracteurs de l’olympisme, celui-ci a fait irruption dans les sports de montagne. Nous avons voulu savoir comment les budgets sont alloués et comment cette nouvelle manne est utilisée par les fédérations. 

Qui aurait pu croire il y a 10 ans que le ski-alpinisme deviendrait une discipline olympique ? Ce sera le cas lors des prochains Jeux olympiques d’hiver 2026 à Cortina (Italie). Au grand dam de la Fédération française des clubs alpins de montagne (FFCAM), la Fédération française de ski (FFS) et la Fédération française de montagne et d’escalade (FFME) sont récipiendaires d’importantes subventions pour le sport de haut niveau, même si elles ne sont pas destinées, comme on va le voir, à autre chose que le (très) haut-niveau.
Nicolas Raynaud, président de la FFCAM, déplore que l’Etat ne soit pas capable d’agir à la fois sur les athlètes de haut-niveau pour les JO et sur la pratique sportive non olympique : « Quand vous voyez les moyens alloués aux fédérations qui ne gèrent pas des compétitions olympiques, c’est dérisoire !« 

Lors du tournoi de qualification olympique de Toulouse en 2019. ©Gael Bouquet des Chaux – FFME

La compétition de ski-alpinisme à la sauce ISMF à Adamello. ©ISMF

Budget