Voilà bientôt 20 ans que la course de vol-bivouac en parapente Red Bull X Alps – qui consiste à traverser les Alpes – est la référence du genre. Dans sa chronique pour Alpine Mag, l’aventureux Gérard Guerrier contextualise : il y avait des précurseurs, évidemment, et à une époque où l’engagement de cette entreprise était plus conséquent. Des gars comme un certain Didier Favre, par exemple. Piqûre de rappel.
Cet été encore, « Chrigel » — contraction de Christian et Vogel/Oiseau — Maurer a remporté la Red Bull X Alps. Cette compétition, très largement médiatisée, consiste, en partant de l’Autriche, à traverser les Alpes avec la seule aide d’un parapente et de ses jambes. Les distances parcourues, en moins de deux semaines, dépassent les mille kilomètres !
Plus discret mais bien plus engagé encore : l’ancien prof de maths drômois, Antoine Girard, combinant parapente et alpinisme, pratique le vol bivouac en très haute altitude dans les Andes et en Himalaya, n’hésitant pas à survoler le Broad Peak à plus de 8400 mètres ou à poser sur les pentes enneigées du Spantik avant de redécoller dans des conditions extrêmes. Hallucinant ! Nous voilà à des années lumières des premiers parachutistes de Mieussy, qui au début des années 80 couraient comme des dératés sous leurs chiffons. Avec une finesse de 2, ils devaient relever les jambes après le décollage pour éviter d’accrocher les sapins !
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.