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Jean-Yves « Blutch » Fredriksen et son rêve de K2 

Impossible de passer inaperçu à Saint Hilaire du Touvet (Isère) pour Jean-Yves « Blutch » Fredriksen. Celui qui a gravi le K2, pour partie en solo, puis en est redescendu par les airs, est reconnu par beaucoup d’amateurs de parapente réunis cette semaine pour la 51e édition de la Coupe Icare. Présent aussi en tant que membre du jury pour la compétition de films les « Icare du cinéma », Blutch n’est pas avare d’anecdotes sur son ascension du K2 et surtout sa descente. Rencontre à l’entracte avec un personnage aux multiples talents.

Les lumières vont bientôt s’éteindre pour la deuxième partie de soirée de projection aux « Icare du Cinéma », ce mercredi 18 septembre. La petite cité éphémère des parapentistes et autres amateurs de vent dans les oreilles est sortie de terre pour la 51e édition de la Coupe Icare. Saint-Hilaire du Touvet va vibrer au rythme des décollages d’objets volants en tous genres jusqu’à dimanche. Et chaque soir, tout le monde se retrouve dans la tente cinéma pour voir les dernières aventures des parapentistes et autres alpinistes volants. Jean-Yves « Blutch » Fredriksen en est le prototype parfait : alpiniste, guide, parapentiste, violoniste : celui qui est installé en vallée d’Abondance (Chablais), « parce que c’est calme et que les gens n’y parlent pas que d’alpinisme », est un personnage aux talents multiples.

À peine redescendu du K2, en volant bien sûr, il brille encore dans ses yeux quelque chose de l’air raréfié