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« Marco était un esprit libre qui ne plaisait pas à tout le monde »

Bertrand Delapierre, ami de Marco Siffredi et réalisateur

Marco Siffredi. ©René Robert

Marco Siffredi a disparu il y a 20 ans jour pour jour quelque part dans le versant nord de l’Everest. C’était le 8 septembre 2002, il avait 23 ans. Snowboarder de génie, esprit rebelle, Marco a apporté un vent de fraicheur et parfois de folie dans le milieu de la montagne. Qu’en reste-t-il en 2022 ? Nous avons posé la question à Bertrand Delapierre, ami proche de Siffredi et réalisateur du film Marco, étoile filante

Marco et toi, c’était une histoire de copains avant une histoire de cinéma de montagne ? 

Bertrand Delapierre : Oui, Marco était un pote avant tout. On faisait partie de la même bande, on faisait beaucoup de snowboard ensemble, même si évidemment, j’étais loin derrière lui ! 
On avait une relation très saine, sans esprit de compétition, comme tu peux le voir souvent, même au sein de cordées. 

Depuis, j’ai réalisé beaucoup de vidéos avec d’autres snowboarders, comme Xavier De Le Rue par exemple. Mais je n’ai jamais accroché autant avec quiconque. Tu ne retrouves pas une amitié comme ça, juste parce que le gars est bon en montagne. Ça va au-delà de ça.

Il reste LA figure du snowboard
en l’altitude

Pour toi, c’était quoi l’esprit de Marco en quelques mots ?

BD : Il reste LA figure du snowboard en l’altitude, notamment grâce à l’Everest et au Norton ; même si finalement, il n’est pas allé beaucoup plus que ça en Himalaya.

À l’époque, c’était inspirant de voir un mec pas guide,