Le festival Les Écrans de l’aventure se tiendra du 1er au 6 octobre prochains à Dijon. Dans cette 33ème édition, encore des livres, encore des films, encore des conférences pour apprendre, voyager et s’oser à l’aventure !
e festival s’ouvre avec la projection-rencontre du film de Bertrand Delapierre et Nathan Paulin, La ligne de l’Ange, dans lequel le slackliner évolue sur une longue ligne de 2 cm d’épaisseur et 2200 mètres de long pour atteindre le Mont Saint-Michel. De quoi s’inspirer, s’évader et en prendre plein les mirettes. Cette année, Les Écrans de l’aventure de Dijon sonnent comme une rencontre internationale d’aventuriers, de voyageurs et de professionnels des images et des mots.
Le leitmotiv de ces 6 jours de rencontres ? L’aventure pour grandir. « Le festival poursuit sa mission de diffuser une aventure qui développe l’individu et nourrit le collectif, attachée à la transmission et sensible à la préservation du bien commun. Une aventure utile, pour aller plus loin », déclare Eric Carpentier, coordinateur du festival.
Au programme donc : diffusions et ateliers dans des MJC et maisons d’arrêt, séances thématiques… De quoi partager tous ensemble, de quoi « rentrer dans l’automne avec des étoiles plein les yeux, des rires, des larmes parfois et surtout beaucoup d’admiration pour celles et ceux qui partagent leurs aventures. »
Les documentaires Sophie Lavaud, le dernier sommet (de François Damilano) et Climbing never die (de Matt Groom) seront projetés. Tout comme Avec Riton, qui suit le parapentiste explorateur Antoine Girard dans ces itinéraires d’exception. Au Pérou, le Drômois est parti avec un autre pilote expérimenté : Henri Riton. Ensemble ils s’engagent dans une traversée de 1 200 km du Nord au Sud du pays, le long des chaînes de montagnes mythiques des Andes. Les spectateurs pourront suivre leur complicité et leurs trajectoires de vol et de vie.
Côté littérature, le livre de Lionel Daudet Le montagnard sera en compétition officielle aux côtés de Cinq jours au Timor de Morgan Segui. Le premier évoque les aventures de Lionel Terray, le second s’attarde sur l’ascension du Manucoco, un mont que l’on dit sacré :
« Parti le matin même en bateau, il tarde à atteindre le sommet. La nuit s’apprête à tomber lorsqu’il emprunte le chemin du retour. C’est alors que le sol se dérobe sous ses pieds. Perdu dans la jungle timoraise, il fait une chute d’environ sept mètres, peut-être plus, du haut d’un versant qui en compte plus de quarante. Son crâne est à nu, son bras fracturé, il n’a ni eau ni possibilité de contacter qui que ce soit.
Cinq jours vont s’écouler avant qu’il ne parvienne à trouver des secours. Cinq jours durant lesquels il épouse la condition d’un animal blessé, éprouve des sensations insoupçonnées, découvre un corps rendu à sa pleine vulnérabilité, observe son environnement avec une acuité instinctive et totale. »
Il est des écrans à ne mettre de côté. Ceux de l’aventure à Dijon pour commencer !
