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Le montagnard, Lionel Terray selon Lionel Daudet

Lionel Daudet se prénomme Lionel parce que ses parents étaient admirateurs de Terray. Devenu guide, alpiniste professionnel pendant deux décennies et « conquérant de l’inutile » comme lui, Lionel Daudet est parti sur les traces de celui à qui il doit, au moins, son prénom. Avec énergie et modestie, il entrelace ses propres aventures avec celles de Terray, monument derrière lequel Dod a trouvé « quelqu’un de bien ». Le montagnard, dans les pas de Lionel Terray, vient de paraître chez Stock.

Il y a les points communs. De Terray, Frison-Roche dit à son enterrement qu’« il était une force de la nature que rien ne paraissait pouvoir abattre ». Une force de la nature, « Dod » en est une, lui qui a tenu 465 jours sur le fil des frontières françaises, seul homme à avoir traversé les massifs pyrénéens et alpins par les crêtes, malgré avoir reçu la foudre en cours de route ! De Terray émane la soif de découverte qui l’a conduit à écumer les Andes pendant sept mois, moissonnant les sommets nouveaux… comme Daudet le fit lors d’un tour du monde.

Le montagnard, Lionel Daudet, éditions Stock, 316 pages, 20,90 euros.

De Terray émane une énergie inextinguible, qui le conduisit au sommet du Makalu : un Himalaya que Daudet ne fit qu’effleurer, préférant à l’air raréfié celui salin des océans, lors de pérégrinations sur les sommets perdus des mers du sud avec le bateau d’Isabelle Autissier. Se confronter à un nom quand on porte