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Escalade : comment retrouver la liberté de pratique en falaise ?

Illustration ©Alpine-IA

Les interdictions de grimper en falaise sont de plus en plus nombreuses, à l’instar de celles qui ont frappé Presles ou Saffres. Quelles seraient les solutions pour garantir la liberté de pratique ? Gilles Rotillon souligne l’important distinguo entre droit public et droit privé, quant à la notion de « gardien de la chose ». Il démontre comment des élus ou responsable d’établissement public (comme dans le cas d’Etréchy) qui interdisent l’escalade pour se prémunir du risque lié à leur condition de gardien le font au nom d’un risque inexistant, en droit public. A contrario, la position actuelle de la FFME, qui semble attendre un jugement favorable aux grimpeurs après un accident qui établira une jurisprudence est clairement risquée et peu crédible. De même que de faire porter la responsabilité sur les équipeurs. C’est pourquoi il propose d’autres pistes, pour les gardiens, les pouvoirs publics aussi bien que pour les grimpeurs, afin de sortir du tsunami d’interdictions qui menace.

Le contexte actuel est marqué par des interdictions de falaises de plus en plus nombreuses, dont certaines ont joué un rôle important pour les grimpeurs, comme Presles en Isère, les Goudes dans les Calanques de Marseille ou Saffres en Bourgogne. Ces interdictions sont liées au déconventionnement des falaises par la FFME, et, paradoxalement, à la modification du code du sport, qui devait en principe réduire la responsabilité sans faute du gardien de la chose. Ce « gardien de la chose » peut être le propriétaire en l’absence de convention