En novembre 2024, il nous avait dépeint sa vision de l’escalade lors d’une de ses nombreuses séances au Street Wall, pan d’entraînement grenoblois. Aujourd’hui, peu de temps après avoir enchaîné le 9a+ Beyond en seulement deux essais au Pic Saint Loup, le grimpeur niçois Jules Marchaland est proche d’enchaîner un projet encore jamais réalisé à Claret. Il nous raconte.
Après une compétition sélective pour l’équipe de France difficile, Jules a décidé de se ressourcer au pied des falaises. Et par « se ressourcer », on entend aussi performer, puisque le jeune niçois a pu amplement rentabiliser sa période d’entraînement hivernale sur le cailloux.
Le 28 mars, il annonçait son enchaînement du 9a+ Beyond au Pic Saint Loup en seulement deux petits essais, une voie « cinq étoiles » équipée par Seb Bouin. Il affirme : « Peut-être le meilleur moment d’escalade de ma vie », après un combat mental dans la dernière partie de la voie entièrement trempée. Actuellement, il travaille un projet encore jamais réalisé à Claret, un potentiel 9b.
Cette voie est une version plus directe du 9a Guère de bruit, qu’il vient également d’enchaîner il y a quelques jours. Avant de se rendre à la falaise, Jules a répondu a quelques questions pour nous raconter ses dernières performances. Et celles à venir.
Jules au Street Wall ©JC
Comment as-tu vécu ton sélectif pour l’équipe de France de difficulté ?
Jules Marchaland : Je l’ai assez mal vécu, disons que je m’étais préparé toute
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