À l’ère des réseaux, le choix est simple : aller s’entasser dans la dernière voie ultra répétée et renseignée, ou tenter l’aventure, c’est-à-dire une possible définition de l’alpinisme. Tenté par les Écrins, Samir Jaouadi a choisi la deuxième option, une goulotte perchée en face sud des Bans. Et comme plein d’alpinistes, là ou ailleurs, forts ou moins forts, il a pris un but comme on dit. Demi-tour obligé devant un bout de glace trop fragile. Le but ? Un signe extérieur d’aventure, et une bonne histoire à l’arrivée.
Il fallait choisir entre la capitale de l’alpinisme et un vallon paumé des Écrins à l’approche interminable. Entre la quasi-certitude de pouvoir parcourir un itinéraire dont les images inondent les réseaux, et un coup de poker dont les facteurs favorables sont surtout liés à sa propre analyse et son intuition. Même si quelques indices peuvent être glanés ça et là. C’est
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