Célèbre depuis qu’il a ouvert avec Mick Fowler le Golden Pillar au Spantik en août 1987, l’alpiniste britannique Victor Saunders est toujours resté humble. À tel point qu’il a récemment décidé de révéler, dans un livre à lire – Une histoire d’échecs, la vie chaotique d’un alpiniste – les plus beaux échecs qu’un grimpeur engagé peut connaître au cours d’une carrière. Des expériences que l’on vit et qui, pour certaines, auraient peut-être dû être évitées. Comme un match de boxe, par exemple. Extrait.
L’histoire commence dans une tente en haut de la vallée de la Hunza. Les tentes sont intéressantes : elles vous isolent de l’espace et du temps. Vues de l’extérieur, elles ne sont que des points insignifiants dans le paysage. À l’intérieur, elles forment tout votre univers. Selon Caspar Hauser, « l’orphelin de l’Europe », comme le donjon où l’on présume qu’il fut élevé, les tentes sont
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