Si le tour de la Meije présente déjà plusieurs visages, selon si l’on emprunte les remontées mécaniques, ou si l’on part de Villar d’Arène, les vallons de l’Oisans – Romanche, Clôt des Cavales, Étançons – et ses refuges permettent d’imaginer de multiples possibilités : de trois à quatre jours pour le tour de la Grande Ruine, voire cinq à six jours pour une traversée des Écrins de Monêtier jusqu’à la Meije. Des itinéraires majeurs, aux cols souvent techniques : du grand ski-alpinisme ! Décryptage.
À moins d’être Benjamin Védrines ou Nicolas Jean, auteurs de traversées énormissimes des Écrins, il faut d’abord penser hébergements et nuitées pour un raid autour de la Meije. Et les refuges, entre Romanche, Étançons et Clôt des Cavales, sont là pour ça : permettre de multiplier les possibilités, dans un sens ou dans un autre.
«Autour» ne veut pas dire faire le tour, stricto sensu, de la Meije, qui d’ailleurs, en empruntant les remontées mécaniques au départ, est plutôt une « haute route » de la Meije qui traverse la partie nord du massif. D’une part, certains passages deviennent plus rapidement délicats, voire difficiles à franchir en milieu de saison, comme le Serret du Savon, petit couloir raide qui relie le glacier de la Meije au refuge de l’Aigle.
Certains cols (brèche du Râteau, ou de la Meije), sont plus ou moins techniques en fonction de l’enneigement. On dira plus généralement qu’à mesure que les glaciers baissent, les cols se raidissent… D’autre part, pourquoi
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