Accessible techniquement et financièrement, la raquette à neige compte plusieurs millions d’adeptes en France. La fermeture des remontées mécaniques l’hiver dernier a boosté la pratique et les ventes ont décollé. Comment s’y mettre ? Quel matériel choisir ? Et quels itinéraires emprunter ? On vous dit tout.
N°1 : Pas besoin d’entraînement
La raquette à neige est une activité physique qui ne nécessite pas de technique particulière. C’est sûrement ce qui explique ses quelques 2,3 millions d’adeptes en France en 2016, dont au moins 63 000 pratiquants réguliers, d’après les chiffres du Pôle Ressources national Sports de nature. Plus récemment, l’hiver 2019-2020, 27 % des clients français en stations de montagne ont pratiqué la raquette à neige pendant leur séjour. Ce chiffre1 a été multiplié par deux l’hiver dernier du fait de la fermeture des remontées mécaniques : l’activité a donc du succès, c’est peu de le dire.
Pour s’y mettre, il faut pouvoir et savoir marcher ; il est donc possible de pratiquer dès 4 ans et jusqu’à un âge avancé. Concrètement, la discipline consiste à marcher dans la neige en se fatiguant beaucoup moins que si l’on était à pied. Les raquettes permettent de rester en surface, d’abîmer les pistes de ski de fond fraîchement damées (on est sérieux : restez au bord) et de progresser ainsi à son rythme. Selon son niveau, il suffira d’adapter l’itinéraire emprunté. Certain·e·s préfèreront évoluer sur un chemin damé, d’autres se régaleront dans la poudreuse. De la même manière, on peut
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