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Au Japon, l’ascension du Mont Fuji est désormais payante et soumise à quotas

Au Japon, à cause de la surfréquentation en période estivale, il faudra maintenant payer 2.000 yens par personne – l’équivalent de 12 euros – et réserver si l’on veut atteindre le Mont Fuji (3776 m) via le sentier Yoshida, l’une des quatre voies d’accès principales vers le sommet du plus haut volcan du Japon. Des nouvelles mesures qui prennent effet à compter de début juillet. Bon ou mauvais exemple pour d’autres sommets sur-fréquentés tels que le mont Blanc ou l’Everest ?

Chaque année, pas moins de 220 000 visiteurs entreprennent l’ascension du Mont Fuji (3776 m) pendant la période allant de juillet à septembre. Parmi les différentes voies d’accès au sommet, le sentier Yoshida est sans conteste l’itinéraire le plus populaire pour gravir le volcan. On estime que 60% des ascensionnistes passent par là.

Le Mont Fuji et l’itinéraire Yoshjida, surfréquenté. ©Wikicommons

Cette situation entraîne de nombreuses problématiques en termes de préservation du site – classé site du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO en 2013. Surencombrement, augmentation du risque d’accidents – 61 appels pour accidents recensés en 2023 -, explosion du nombre de déchets sauvages, les symptômes de la surfréquentation sont nombreux. Pour les autorités, cela ne pouvait plus durer.

4 000 ascensionnistes par jour
12€ le permis

Ainsi, dès mars 2024, la préfecture de Yamanashi a annoncé que pendant la période du 1er juillet jusqu’au 10 septembre, seulement 4000 ascensionnistes par jour seront autorisés à emprunter le sentier. Pour ce faire, ces derniers devront s’être acquittés