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Covid et tourisme d’aventure : « il fallait être visionnaire pour recentrer son catalogue sur la France en 2019 »

Mustang, Népal. ©Jocelyn Chavy

L’IFTM Top Résa, l’un des plus grands salons professionnels du tourisme et des voyages, s’est tenu à Paris début octobre. L’occasion de prendre la température auprès des agences, tours opérateurs et réceptifs présents alors que la pandémie mondiale continue. Comment se sont-ils adaptés ou s’adaptent-ils au gel évolutif des destinations et voyages ? Reportage dans les allées du salon, où les sourires ne font pas oublier que tous non pas survécu à la crise du Covid, ni que le milieu cherche dans tous les sens du terme la voie du tourisme durable. 

L‘automne rime avec le retour des Salons en présentiel après une longue pause due à la pandémie. C’est ainsi que la semaine dernière s’est déroulé l’IFTM, plus connu sous le nom de Top Résa, qui accueille chaque année Porte de Versailles à Paris la plupart des acteurs mondiaux du tourisme.  Si certaines destinations étaient aux abonnées absentes comme l’Amérique du Sud et du Nord, une bonne partie de l’Asie du Sud-Est et la plupart des pays africains, les allées du salon affichaient le sourire derrière un masque très discret.

Samy Bailly, chef du développement des destinations chez Evaneos précise : « les opérateurs présents, qu’ils soient agence, tour opérateur ou réceptif, étaient globalement positifs et heureux de se retrouver, presque comme si de rien n’était : leur principale préoccupation était le recrutement des équipes pour répondre au rebond. Mais étaient absents de l’IFTM tous les acteurs les plus touchés par la pandémie, ceux des destinations encore fermées,