Conçu par la société savoyarde API-K la balise de secours K-IP permet d’être localisable par les secours, même sans aucun réseau, comme nous l’avons expliqué ici avec les ingénieurs de la marque ainsi que les secouristes du PGHM qui l’utilisent. Nous avons pu avoir la balise K-IP en test pour éprouver son efficacité. Le boitier est plus petit qu’un iPhone, n’a pas d’écran et informe sur son état avec une simple led et un bip sonore. C’est simple et basique. Il faudra juste prévoir un étui étanche car la balise ne l’est pas.
Prise en main
Sur le terrain
Verdict
Bien qu’un peu long à apprivoiser au départ, l’utilisation du K-IP s’avère simple une fois qu’on est rôdé. On ne se préoccupe guère de la longévité de la batterie, très longue. De manière tout à fait subjective, on se sent plus en sécurité. C’est une vraie assurance risque, à condition de s’assurer qu’on est vraiment suivi à l’autre bout du fil par quelqu’un d’attentif à notre sortie. Petite réflexion sur l’écosystème également : en ski de rando, cela fait un nouveau boitier à transporter en plus du téléphone, du DVA et de la montre GPS. Cela représente aussi un investissement supplémentaire non négligeable. La sécurité a-t-elle un prix ? Non dirions-nous, mais pas forcément facile à entendre quand les finances sont justes. Les capacités du boitier (usage en groupe, prévention quand un membre s’écarte trop dans le brouillard, etc) sont aussi bridées si on est le seul à l’avoir dans le groupe. À voir le taux d’équipement de la communauté dans le temps. Au final, une avancée supplémentaire pour la sécurité.
Lire également notre reportage terrain avec les secouristes utilisant la balise K-IP