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Pointe de la Grande Glière, éperon nord-nord-est

Les plus belles courses d'Alpine

Alpinistes ayant pris le chemin de Champagny, vous serez comblés, sans doute. Si la Vanoise est connue pour être le paradis du randonneur, ce massif n’a rien à envier aux autres pour les alpinistes avec la grande barrière rocheuse qui s’élève dans la vallée du Doron. J’ai nommé la face nord de l’Épéna, 850 mètres de hauteur, et la Grande Glière, dont un éperon franc et ensoleillé le matin (orienté au nord-nord-est) s’élève sur près de 700 mètres.  Un profil altier surnommé le Cervin de la Vanoise, mais dont le rocher est meilleur. Une course sauvage, puisqu’en traversée par l’arête sud jusqu’à Pralognan, et un beau voyage alpinistique.

Décidément il fait bon grimper en Vanoise. Prenez un vallon magnifique, qui démarre loin au-dessus de Champagny, par une soirée au refuge du Laisonnay par exemple ? Le refuge de la Glière permet de réduire l’approche, mais la Laisonnay, proche du parking, est une solution si l’autre est plein. De toute façon, vous n’échapperez point à une approche consistante, mais avec une constante vue sur l’impressionnante muraille de l’Épéna, fief d’alpinistes tels que Pierre Chapoutot, auteur de plusieurs voies d’ampleur, ou plus récemment de fines lames du mixte, en hiver, tel Manu Pellissier. Juste à droite un éperon altier se dessine parfaitement, en Y inversé qui s’érige proprement : l’éperon nord (ou nord-nord-est) de la Grande Glière. Vous avez bâché vos projets en Yaute ? Vous en avez marre de la queue au téléphérique ? Bienvenue en Vanoise, à la