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Jim Walmsley, briseur de malédiction

Jim Walmsley. ©Peignée Verticale

Il l’a fait. Poser en premier le pied sur la place du Triangle de l’amitié à Chamonix, être le premier à faire la bise à Catherine Poletti. Bref, Jim a enfin gagné l’UTMB, cette idée fixe qu’il n’arrivait pas à chasser de son cerveau après son premier essai à la course du siècle de 2017. En 2018 il abandonne. En 2019 il fait l’impasse. En 2021 il abandonne de nouveau. En 2022 nouvel échec avec la médaille en chocolat. Il n’avait donc pas le droit à l’erreur en 2023, d’autant que son investissement sans précédent dans cette course était presque sans précédent pour un coureur américain. Déménagement en France, à Arêches. Entraînement sur les skis tout l’hiver. Mentorat personnalisé de François d’Haene, son voisin. Malgré des petits pépins dans sa préparation finale, Jim a supporté la pression et couru l’UTMB le plus rapide de l’histoire (léger changement de parcours à considérer). On ne pourra donc plus répéter comme chaque année la phrase « Aucun américain (homme, donc) n’a gagné l’UTMB », ce qui était malgré tout bien pratique si l’on était en panne d’inspiration.

Jim Walmsley ajoute donc vaincu le signe indien, atteint son Graal. Et maintenant ? Retour aux sources avec un comeback très attendu sur la Western. Amélioration de son propre record en vue (cela dépendra énormément des conditions climatiques) ? Après cela, la grande tige de Flagstaff pourrait revenir dans le Beaufortain et donc faire des courses en Europe. Si le palmarès de Jim s’étoffe, il lui manque encore beaucoup de trophées pour s’imposer comme un ultra traileur complet (il ne s’est jamais imposé sur la Diag’ ou la Hardrock…). L’UTMB n’était donc pas la fin du chemin, seulement une étape. 

SON TOP 2023

Premier vainqueur américain de l’UTMB

À SUIVRE EN 2024

Retour sur la Western, sa course de cœur

Naissance : 1990
Pays : États-Unis