Si les méthodes de réduction du risque d’avalanche sont nombreuses, la démarche également préventive de la cartographie systémique des vigilances (CSV), imaginée par le guide Paulo Grobel, apparaît de plus en plus mature. Fondée sur un processus participatif fort et une vision globale des dangers de la montagne enneigée, la carto des vigilances nous a démontré, fin janvier dans le Beaufortain, de nombreuses vertus. Reportage sur la traversée de la Pointe de la Grande Journée, belle classique du ski de rando.
Gîte Chez Guste, Arêches, mercredi 25 janvier, 17h30.
Le guide Paulo Grobel et ses cinq clients, en stage au cœur du Beaufortain depuis trois jours, s’amusent de me voir déboussolé devant ma feuille blanche : « Manu ! Dessine-moi cette rando ! » m’a ordonné le guide. L’équipe de 7 que nous formons a décidé de s’aventurer demain dans la traversée de la pointe de la Grande Journée (2 460 m), célèbre rando à skis du massif. Mais en s’inscrivant dans la démarche de la cartographie systémique des vigilances (CSV), version ski de rando, que votre serviteur est venu tester.
La CSV ? « Un protocole qui détermine l’ensemble des vigilances à considérer pour la réalisation d’une sortie en montagne. En l’occurence à skis, et à plusieurs », répond Grobel, principal concepteur. Dédiée à optimiser « le plaisir des participants et à les faire progresser dans leur pratique, qu’ils soient débutants ou experts », cette démarche de cartographie systémique des vigilances aurait de nombreuses vertues. À commencer
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