De simple bâton de bois à compagnon incontournable des montagnards, le piolet a traversé les âges et accompagné l’histoire de l’alpinisme. Du taillage des marches sur les glaciers au XIXème siècle jusqu’aux lignes de glace éphémères, ou sans glace du dry-tooling, ce cinquième épisode de notre série À l’origine de retrace l’évolution technique et innovante d’un outil emblématique : le piolet !
L‘arme qui tua Léon Trotski, révolutionnaire communiste et homme politique opposant de Staline, ne serait autre qu’un piolet d’alpinisme. Rien que ça. C’est le sujet de l’épisode 3 du podcast La Folie des hauteurs. En 1940, alors qu’il est exilé au Mexique depuis 4 ans pour raison politique, Léon Trotski est assassiné d’un coup de piolet dans le crâne. « Un objet mystérieux en une si lointaine contrée…», commente le journaliste Lionel Cariou.
Mais avant d’être une arme de crime politique, comment est né le piolet, quelles sont ses évolutions et ses utilités au fil du temps ? « C’étaient d’abord des bâtons en bois de trois mètres de long avec un pic en métal qui s’enfonce bien dans la neige et la glace. Les guides se servaient de ça et d’échelles pour accompagner leurs clients sur les glaciers, retrace Marie Roger, responsable du musée Simond à Chamonix. »
Un piolet qui rapetisse pour les besoins des guides
Instrument par excellence de l’alpiniste, c’est à Chamonix que le
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