Suite de notre enquête sur le mégaprojet immobilier de Tony Parker dans la station de Villard-Corrençon, dans le Vercors. Un Tony Parker qui a maladroitement communiqué, des opposants vent debout contre ses projets immobiliers, sur fond de clivage entre nouveaux arrivants et « anciens » du Vercors. Rififi sur le plateau ?
En mai 2019, le basketteur Tony Parker rachète 80% des remontées mécaniques de Villard-Corrençon (SEVLC) pour 9 millions d’euros. Tony Parker est accueilli comme le messie par Guillaume Ruel. Moniteur de ski et adjoint au maire de Corrençon, cet enfant du pays était dans l’équipe qui montait le projet de rachat de la station, dont il est désormais le directeur : « On avait besoin d’avoir un nom fort, d’une belle personnalité. On est tombé sur Tony et on n’aurait pas pu trouver mieux. Aujourd’hui on a un vrai projet pour sortir du tout ski. On est tout à fait conscient que la neige pourra être de plus en plus rare. On doit changer l’avenir de nos montagnes. Il va donc falloir faire des investissements, avoir des infrastructures d’accueil, changer des appareils… Je veux rassurer les gens en disant que ces projets immobiliers apporteront du séjour et donc du développement économique, ça va de soi. Dans 20 ans, s’il n’y a plus de neige en janvier ça va être compliqué, mais on pourra faire découvrir la montagne avec des VTT électriques, plein de trucs. »
Pour Loïs Habert, à l’origine du collectif Vercors Citoyens hostile
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