Après avoir été un freerideur influent, Mathieu Navillod a pris la tête de l’association Bouteille à la Mer avec laquelle il entend peser sur la transition en montagne. Il réagit au projet des Jeux Olympiques Alpes 2030, et souhaite que l’événement soit adapté pour être service des territoires alpins et de ses habitants.
Depuis que Mathieu Navillod a quitté la compétition, l’ancien membre de l’Équipe de France de ski de bosses n’a jamais été aussi actif dans la sensibilisation et la transition du monde de la montagne. Mathieu fait partie des pro-riders qui n’ont de cesse de s’interroger et de se documenter. Via ses productions photos et vidéos, il entend faire passer un message avec légèreté et humour.
Cet automne, le fondateur de l’association Une Bouteille à la Mer dévoilera deux films : son film sur la qualité de l’air et le film réalisé par son ami Fabien Maierhofer, dont il est l’un des protagonistes avec Vivian Bruchez : un road et ski trip à la découverte des anciens sites hôtes des Jeux olympiques. À quelques jours de Paris 2024, cent ans après les premiers Jeux Olympiques d’hiver de Chamonix et à moins de six ans des Jeux Olympiques d’hiver dans les Alpes (en 2030), nous avons voulu connaître son regard sur les Jeux Olympiques. Interview vérité.
Quand as-tu pris conscience qu’on était sur une mauvaise pente ?
Mathieu Navillod : J’ai grandi à Tignes, dans un environnement magnifique, ce n’est pas difficile de prendre conscience du dérèglement climatique
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