« Aimons la neige. Sinon nous risquerions de briser notre équilibre poétique et d’oublier notre condition humaine », a écrit Francis Bossus dans La Forteresse (1971).
Cet hiver et pour l’instant, « l’Or blanc » nouveau est plutôt rare. Les amoureux de la montagne le guettent, s’inquiètent. Dans l’attente, que peut-on apprendre de nouveau ou se remémorer en quelques lignes sur cette matière si prompte à la fonte – pour ne pas dire disparition – de nos jours ?
Que sait-on de longue date sur la neige ?
Qu’il s’agît tout d’abord d’une forme de précipitations atmosphériques constituée de particules de glace ramifiées et agglomérées en flocons dont la structures est très variable. Il n’y a en effet pas deux flocons identiques !
Au début du 17e siècle, l’astronome allemand Johannes Kepler a été le premier à les observer avec un œil scientifique. Avant qu’ils ne s’enchevêtrent et ne tombent au sol, quasiment tous les flocons sont plats : ils ne « poussent » pas dans toutes les directions. Ils présentent presque tous six branches identiques, un peu à la manière d’une pièce de monnaie autour de laquelle vous pouvez mettre exactement six autres pièces de même taille ! Cette incroyable symétrie est créée lors de la croissance des flocons en raison de la géométrie hexagonale du cristal de glace.
Prenez le temps d’observer des flocons à la loupe, c’est fantastique ! On ne comprend pas encore tout de la formation des flocons mais leur très grande diversité est
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