Dans toute crise se cache une opportunité, dit-on. Cela pourrait être le cas dans les montagnes du Karakorum où, contre toute attente, l’été s’annonce prometteur. Après les affres du printemps en Himalaya – covid et surpopulation à l’Everest – le Pakistan s’apprête à voir de bons (voire très bons) alpinistes tenter des ascensions originales, ou à défaut, avec un style plus léger que d’habitude. Le bon côté de la crise sanitaire ?
Ce printemps la saison himalayenne au Népal a laissé en quelque sorte un goût amer. La culture du secret, les foules de clients, la surutilisation de cordes fixes, des hélicoptères et de l’oxygène, mais surtout un business basé sur la vente d’un maximum de permis (un record de 408 pour l’Everest !) dans un pays très vulnérable et en pleine pandémie, tout cela a eu des conséquences désastreuses et a fait le genre de gros titres que
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.