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Jean-Marc Rochette et la Bérarde : « la destruction appelle la création »

Jean-Marc Rochette ©Jocelyn Chavy

Il est l’artiste qui a mis la Bérarde et l’Oisans à l’honneur dans ses livres à succès – Ailefroide, le Loup, et le récent Au coeur de l’hiver. Peintre, sculpteur, dessinateur, Jean-Marc Rochette a vu la destruction, a craint pour sa maison, son atelier. Mais il ne partira pas des Étages, lui qui est maintenant, avec sa compagne, le dernier, le plus éloigné habitant du Vénéon. Une vallée qui à ce moment difficile de son histoire voit émerger d’autres artistes. Un nouveau cycle, et une renaissance déjà culturelle pour la vallée meurtrie ? Rencontre avec Rochette au Plus Petit Festival International de Films de Montagne.

Si la navette mise en place au Bourg d’Oisans a permis de se rendre à Saint-Christophe-en-Oisans au mois d’août, nul ne sait ce dont le futur sera fait dans la vallée du Vénéon, où une crue torrentielle a détruit le hameau de la Bérarde en juin. En remontant la vallée, les stigmates de la crue sont partout. La route n’est qu’une piste par endroits, même si le travail déjà accompli par les hommes est colossal. En témoigne les énormes amas de caillasses rassemblés par les bulldozers. Quelques kilomètres avant la Bérarde, ravagée, le hameau des Étages est désormais le dernier habité. La maison de Jean-Marc Rochette, l’artiste, auteur et peintre, est la plus éloignée dans le Vénéon. La dernière maison avant le cataclysme. Au Bourg d’Oisans, il s’est confié à Alpine Mag. Rochette nous a raconté ce qu’il a vécu, et ce