Lors du Salon de l’escalade qui s’est tenu à Grenoble du 18 au 20 novembre dernier, chercheurs, équipementiers et personnalités se sont retrouvés pour échanger sur l’escalade et ses évolutions. Chercheurs en biomécanique, Lionel Revéret et Franck Quaine ont pu y présenter leurs travaux sur la force et la gestuelle des grimpeurs d’escalade de vitesse grâce à un mur connecté. Ou comment la recherche se met au service de l’équipe de France d’escalade.
«C‘est une première mondiale », souligne Christophe Billon, cadre technique de la Fédération française de la montagne et de de l’escalade (FFME), lors de la conférence La recherche au service de l’équipe de France d’escalade vendredi dernier, lors du Salon de l’escalade à Grenoble. Mais quelle première mondiale ?
Au pôle France d’escalade, à Voiron (Isère), une nouvelle halle est en fin de construction. Dedans, 6 nouvelles lignes d’escalade de vitesse verront le jour, dont une équipée de capteurs. Ce mur connecté permettre aux chercheurs (de l’INRIA et de l’Université de Grenoble Alpes) d’accompagner la fédération pour améliorer les performances des grimpeurs en utilisant la biomécanique et l’analyse d’imageries en 3D. Une première mondiale : les scientifiques mesurent les forces sur les appuis pour comprendre comment aller plus vite, plus loin, plus fort.
Voiron devient le leader de l’escalade
D’où vient cette idée de lier la recherche scientifique (ici biomécanique) aux performances de nos grimpeurs français et comment est-elle mise en place
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