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Disparition de Maurice Gicquel

Il a connu un âge d’or de l’exploration avec la première du Mont Huntington, ou des voies audacieuses en Himalaya, au Pumori et à l’Annapurna Sud. Professeur à l’ENSA, Maurice Gicquel a été le compagnon de cordée des plus fameux grimpeurs des années 60 et 70. Il vient de disparaître à l’âge de 87 ans.

C‘est une évidence : certains grimpeurs prennent plus la lumière de par leur aura, leur gouaille ou tout simplement leur ego, et font de l’ombre à ceux qui en usent moins. En 2011, Maurice Gicquel était venu dans le Diois pour fêter le 50ème anniversaire de la voie des Parisiens à la Pelle. À l’initiative de Manu Ibarra, cet événement avait rassemblé quelques fameux grimpeurs des années soixante, dont Serge Coupé, et Maurice Gicquel. Des quatre auteurs de la première de la célébrissime voie des Parisiens, en 1961, Maurice Gicquel et Robert Paragot, décédé depuis, étaient les seuls survivants. Et, avec Emile Troskiar, Gicquel était le moins connu. Des quatre mousquetaires, Lucien Bérardini et Robert Paragot avaient connu la célébrité chèrement payée de la face sud de l’Aconcagua. Né en 1936, Maurice Gicquel forma cordée avec les meilleurs de son époque. Et réussit de grandes premières, et d’autres ascensions majeures. Loin, très loin du Diois.

50ème anniversaire de la voie des Parisiens. De g. à d. Serge Coupé, Maurice Gicquel, Robert Paragot. ©Manu Ibarra

Dans la voie des Parisiens à la Pelle (Diois), ouverte par Maurice Gicquel ©Jocelyn Chavy

Photo historique après l’ouverture