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Coronavirus : himalayisme et trekking stoppés net

©Jocelyn Chavy

Expéditions reportées, visas suspendus, vols annulés… la saison printanière s’annonce difficile pour l’alpinisme et le trekking mondial. Le Népal notamment, est particulièrement concerné.

Guides, porteurs et cuisiniers népalais n’accompagneront pas leurs clients sur les plus hauts sommets du Monde cette saison.
Tous les permis d’expéditions printaniers sont suspendus. L’information a été donnée ce vendredi 13 mars par le gouvernement népalais. « Il n’y aura donc aucune ascension cette saison. Ce qui inclut tous les 8000m et principalement l’Everest, la première quinzaine de mai », traduit Fabien*, de l’agence Asian Roads en Himalaya : « Si, en théorie, les treks restent autorisés, les permis étant délivrés normalement, en pratique les visas ne sont plus délivrés par les ambassades népalaises et les compagnies aériennes annulent leurs vols les unes après les autres. » Ce lundi 16 mars, les voyageurs français ont d’ailleurs annoncé qu’ils reportaient tous les départs prévus jusqu’au 31 mars : pour ceux qui parviendraient à poser le pied sur le sol népalais, il faut encore présenter patte blanche : un certificat médical qui prouve que l’on ne présente aucun symptôme du Covid-19 depuis au moins 7 jours et respecter une quarantaine de 14 jours dans une chambre d’hôtel avant de découvrir le pays. « A part une poignée d’irréductibles, il n’y aura quasiment pas de trekkeurs jusque fin avril. » Regrette le conseillé de l’agence Asian Roads Himalaya pour qui le printemps représente 30% de l’activité : « la situation est très grave pour l’économie népalaise, car le