Les Championnats du monde de ski alpin se tiennent du 6 au 19 février à Courchevel et Méribel (Savoie). S’ils font vibrer les amoureux de ski alpin, notamment avec la victoire d’Alexis Pinturault, ils ravivent également les questions environnementales et économiques liées au ski alpin, avec le choix imposé par la FIS de l’artificialisation des pistes de course. Quel est l’impact d’une telle compétition sur la montagne et son avenir ? Vincent Neirinck, de Mountain Wilderness, nous répond.
Après la polémique de la neige qui arrive par camions pour la coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand en décembre dernier, c’est cette fois-ci vers Courchevel et Méribel que nos regards sont tournés. Les Championnats du monde de ski alpin qui se tiennent à Courchevel et Méribel du 6 au 19 février remettent les questions de budget et de climat sur la table. Que penser du budget alloué à la nouvelle piste l’Éclipse de Courchevel ? Et de l’enneigement artificiel ? Qu’est-ce que ces événements disent de la prise de conscience des fédérations, territoires et stations sur l’avenir des montagnes ?
Vincent Neirinck, de l’association Mountain Wilderness (MW) reproche aux territoires d’accepter les demandes des fédérations (ici, de ski) pour recevoir ces grandes compétitions. « Le plus beau symbole de cela était les camions à neige du Grand-Bornand, mais avec la piste de l’Éclipse à Courchevel, on est dans le même phénomène. Le cahier des charges et le calendrier sont posés par
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