Face à la flambée des résidences secondaires et à la crise du logement, la mairie de Chamonix a adapté son Plan Local d’Urbanisme et interdit toute nouvelle construction destinée aux résidences secondaires sur la quasi-totalité de son territoire. Grâce à la loi Le Meur, la commune compte préserver son équilibre entre tourisme et habitat permanent. Objectif : garantir l’accès au logement pour tous toute l’année et protéger les espaces naturels. Un modèle qui pourrait inspirer d’autres territoires de montagne.
«Chapeau pour l’action déterminée en faveur d’une vie à l’année durable qui passe par un équilibre retrouvé entre tourisme et habitat, sans oublier la diversité des activités économiques. Chaque territoire est différent mais à Tignes on s’inspire de votre action ! », commentait il y a quelques jours Clément Colin, directeur général des services à Tignes (Haute-Tarentaise) sous un post LinkedIn. Le sujet ? La décision de la commune de Chamonix-Mont-Blanc d’interdire toute nouvelle résidence secondaire « sur la quasi-totalité de la commune. »
Dans le dernier Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Chamonix, c’est une mesure pionnière en France qui a été rendue possible grâce à la nouvelle loi « Le Meur », visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale. Le tout pour garantir l’accès aux logements permanents (soit au moins 8 mois par an) pour tous.
Mais aussi pour « réaffirmer [la volonté de
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