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Ceüse : morceaux choisis par Stéphanie Bodet et Arnaud Petit

Grandes voies d'escalade pour tous

Dans Nativik. ©Arnaud Petit

La falaise de Ceüse est réputée pour ses voies dures. Si on y parle 9a dans toutes les langues en été, il ne faut pas oublier que cette falaise mythique propose quelques couennes abordables et des « petites » grandes voies parfois spectaculaires. En voici quelques morceaux choisis par Stéphanie Bodet et Arnaud Petit, destinés au commun des grimpeurs. Un bon programme pour cet automne ? 

En 1981, dans son livre Les 100 plus belles courses des Préalpes du sud, Patrick Cordier évoque rapidement la Montagne de Céüze (1). Il note qu’on y trouve un calcaire remarquable et que des locaux commencent à y équiper quelques lignes. Pourtant, si Cordier, comme nombre de grimpeurs de l’époque, prédit un bel avenir aux blocs de Céüsette disséminés à son pied, il augure assez mal du potentiel et du réel intérêt de la falaise. Trop éloignée de la route pour les falaisistes, pas assez haute pour les alpinistes, Céüse présente de nombreux inconvénients et n’attire pas grand monde au début des années 80. A quoi bon marcher ? Il est plus aisé d’aller grimper au Verdon où il suffit d’enjamber la balustrade et de faire quelques rappels, pour se trouver en plein vide, avec des envolées merveilleuses à la clef. Pour grimper en école d’escalade, les sites proches de la route sont nombreux dans le sud-est. Dalles de Sisteron, falaises de Sigottier, sans compter tous les sites du Briançonnais…

(1) Céüze dont les oscillations orthographiques demeurent assez mystérieuses. Z ou S ?