Il y a 70 ans, plus précisément le 30 juillet 1954, s’achevait la première ascension du K2. Deuxième plus haut sommet de la Terre – avec ses 8 611 mètres d’altitude – mais souvent décrit comme le premier par la difficulté, cette montagne est sans pitié, même si Benjamin Védrines vient de la gravir en moins de onze heures. Colossal, monstrueux et intimidant, le K2 a été conquis à l’été 1954 par l’Italie, venue finir l’ascension de l’éperon sud-est des Abruzzes, tenté précédemment à trois reprises par les Américains. Une ascension controversée, avec sa dose de drames et de relents fascistes.
Pour célébrer cet anniversaire, Charlie Buffet – écrivain, traducteur et directeur éditorial de Guérin aux éditions Paulsen – revient avec l’ouvrage La folie du K2 et relate les « épisodes tragiques ou délirants de l’histoire de la montagne la plus dure du monde. »
Le K2, pyramide minérale sans défauts,
est un prisme qui révèle les couleurs de l’âme,
du plus sombre au plus lumineux
L’ouvrage est découpé en six parties, six histoires qui s’y sont déroulées au fil des époques et qui sont racontées à travers un même prisme : la folie à la démesure de la montagne, cocktail de terreur et de désir, d’ambitions et de mensonges. Ainsi, nous retrouvons les Britanniques Oscar Eckenstein et Aleister Crowley, accompagnés du médecin suisse Jules Jacot-Guillarmod en 1902. Premiers à tenter cette ascension, auraient-ils trouvé la voie ?
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