Les films documentaires d’aventures ont indéniablement le vent en poupe, Ils attirent ces derniers temps toujours plus de spectateurs, en témoigne le succès du récent festival du film et du livre de la Rochelle. Les sélections y sont d’ailleurs devenues impitoyables.
Mais d’abord, qu’est-ce que le « film documentaire d’aventure » à proprement dit ?
Définissons d’abord son dernier terme. Pour Cédric Gras, écrivain et récent président du jury du festival du film et du livre d’aventure de La Rochelle, il faut s’en tenir à l’étymologie du mot – « aventure : ce qui doit arriver, sort, destinée » – avant selon lui d’inscrire ce mot dans notre époque : « C’est ainsi qu’il faut prendre le large sans trop de certitudes, ouvert aux aléas et au 21ème siècle. Nouveaux enjeux, nouveaux défis, nouveaux horizons. Chaque génération doit actualiser la connaissance de l’humanité, mettre à jour l’exploration du globe. L’aventure, c’est l’expérience sans cesse renouvelée ».
Quant à la signification de « film documentaire », elle est moins alambiquée puisqu’elle définit un genre cinématographique, celui du réel. Les dits-festivals projetant ainsi en majorité des œuvres filmées relatant des expéditions vécues récentes ou du passé avec de vrais « héros » : les explorateurs et les exploratrices.
quels sont alors les ingrédients d’un bon film d’aventure ?
Ceci étant dit, quels sont alors les ingrédients d’un bon film d’aventure ?
Cette question taraude chaque membre d’un jury de festival.
Faut-il juger l’aventure en soi-même ? Le fond, disent les
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