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Tarawera Ultra : un label UTMB organisé par IRONMAN ?

Analyse d’une course atypique

En 14 éditions, le Tarawera Ultra Marathon est devenu incontournable. Première date des nouvelles UTMB World Series, l’événement a fait salle comble ces 11 et 12 février à Rotorua (Nouvelle-Zélande). L’Américain Zach Miller signe le nouveau record du 100 Miles, 5000 coureurs se pressent, bref : que le spectacle commence. Or, le « TUM » appartient au groupe IronMan depuis 2019, qui vient de l’accorder au label By UTMB. Vous avez compris ? Une course maorie, un grand méchant triathlète et un vilain chamoniard : ça fait beaucoup de clichés. Bilan d’une évolution, et à vous de juger.

Le Tarawera ? une histoire ancienne, un ancrage (très) local, et cet air de déjà-vu. Nous sommes en 2009 et Kerry Suter remporte ce tout premier 85K en 7:22:32, soit plus d’1h10 d’avance sur le second. Chez les femmes, Jean Beaumont s’impose en 9:15:56, et deux des 6 femmes bouclant la course intègrent le top 10 au général, parmi les… 36 arrivants.

Cela ressemble étrangement aux début d’une course de quartier chamoniarde, si ce n’est qu’avec 16% de femmes finishers, ce TUM du bout du monde dépasse déjà la moyenne actuelle de bon nombre de courses européennes. Mais nous disions 85K : pardon ! il y avait également un 60K, et l’on reprend une leçon de plus. Non seulement 7 femmes terminent la course sur 17 participants, mais les deux premières remportent tout simplement l’or et l’argent au général. Merci Messieurs, circulez, il n’y a rien à voir.

Quid de 2010